● démarche
Née à Seoul en 1990, Jisoo Yoo est une artiste pluridisciplinaire qui travaille et vit entre Paris et Lille.
Via le dessin, la performance, la sculpture et les installations, son univers artistique questionne notamment le corps, l’identité et les frontières. Après avoir obtenu un diplôme à l’ENSA de Paris-Cergy en 2018, elle est lauréate du pro-gramme Création en Cours et du Fond Régional pour Les Talents Emergents (FoRTE) en 2019. Elle arrive finaliste du Prix Talents Contemporain de la fondation François Schneider en 2020 et en 2022, elle est également lauréate du Prix du Jury de la 18e Biennale d’Art Contemporain de Cham-pigny.
Dès le début de sa carrière artistique, Jisoo Yoo expose son travail au sein de plusieurs lieux en France, notamment à Paris dans le cadre de l’exposition Artagon, aux Magasins Généraux, avec une installation Les fantasmes de ma maison. Sur le même thème de la maison, au centre de son travail artistique, elle a réalisé plusieurs performances comme Maison en l’air – durant laquelle elle manipule une maison volante gonflable – à La Villette dans le cadre de la Plaine d’Artistes et à la Cité International des Arts au Artagon Live.
Elle a également participé à de nombreux festivals d’arts de rue comme les festivals d’Aurillac, de Mulhouse et de Séoul.
● lien art-exprim
Jisoo Yoo a parrticipé à l’édition 2022 du festival Arts en Espace Public avec le projet Dream House. Ses interventions et performances se sont déroulées dans le 18ème arrondissement de Paris.
À travers une pratique pluridisciplinaire mêlant dessins, sculptures, installations et performances, l’artiste créée des mises en scène faisant écho au monde de l’enfance. Poétique et désinvolte, cet univers enfantin est également parfois peuplé de monstres.
Les matériaux choisis par Jisoo Yoo lors de ses installations souvent transparents et légers contrastent avec la grandeur de chaque œuvre. Instable et fragile, ceux-ci transmettent un sentiment d’incertitude.
Plus qu’un espace de vie, la maison est symbolisée dans le projet Dream House, réalisé dans le cadre du festival Arts en Espace Public, par un toit, véritable symbole des frontières matérielles et immatérielles à l’échelle du quotidien.
A l’occasion du festival, le toit a été gonflé et fait flotter dans les airs lors de plusieurs performances finales, pour lesquelles le public avaient été invité à participer vêtu de vêtements personnalisés lors des ateliers menés par l’artiste les semaines précédentes les performances.
La maison et les textiles se détournent de leurs usages pour devenir aussi oniriques qu’angoissant, le familier et protecteur devient fragile.